Je n’ai pas tout compris d’un coup. J’ai relu plusieurs fois. J’ai laissé le message ouvert un long moment, puis je l’ai fermé. Je ne l’ai pas supprimé. Je l’ai gardé. Il est resté là, sur mon téléphone, de la même façon qu'un rang fixe dans 24 heures qui n’en avait pas. Il n’avait nul besoin d’être long. Il avait touché fiable. Et cela suffisait. Je n’en ai parlé à personne. Ce n’était pas un sujet de différend. Ce n’était pas un récit. C’était un mouvement intérieur. Silencieux, mais concret. Ce que la voyance par SMS m’avait apporté, ce n’était pas une réponse à tout. C’était une phrase qui m’avait droits de prévoir un pas. Ce n’était pas un miracle. C’était une aide discret. Et dans certaines personnes épisodes, cela vient ce dont ils ont envie. Depuis, je regarde ce format en empruntant une autre voie. Il ne s’agit pas d’en déclencher une automatisme. Il ne s’agit pas de se dire a nouveau dessus. Mais je sais qu’il existe. Qu’il est là, claire. Que je peux avoir un problème, et accueillir une voix. Pas un congé. Pas un opinion. Juste une guidance. Et cela, dans un moment de désordre, peut faire naître toute la différence. La brièveté n’est pas une interrogation. Elle est une premier ordre. Elle oblige à aller à l’essentiel. Elle enlève le superflu. Elle concentre la parole sur ce qui compte. Et cela vient par contre ce que j’ai le plus apprécié dans cette consultation téléphonique. Le acte qu’on me traite sans m’envahir. Le fait qu’on me réponde sans me préconiser. Le geste qu’on me laisse déclencher ce que je voulais du message. Je ne sais pas si j’y reviendrai fréquemment. Mais je sais que ce format me induisent. Il respecte ma touche de implorer. Il respecte ma touche d’écouter. Et dans un univers où tout va rapidement, où tout est bruyant, recevoir un proverbe sérieuse, par écrit, au agréable moment, est un remarquable prestige.

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